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FIN DU REMBOURSEMENT DE LA VITAMINE D

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FIN DU REMBOURSEMENT DE LA VITAMINE D FIN DU REMBOURSEMENT DE LA VITAMINE D

Une ingérence politique qui en appelle d'autres ?

En vertu des expériences, des directives et des recommandations nationales et internationales, et en accord avec les organisations professionnelles, l’assurance obligatoire des soins (AOS) limitera désormais la prise en charge des coûts pour la détermination de la vitamine D dès le 1er juillet 2022.

Le remboursement sera limité aux cas listés ci-dessous :

  1. Patient-e-s souffrant ou suspecté-e-s de souffrir des pathologies suivantes : ostéomalacies; rachitisme; ostéopénie; ostéoporose; fracture non traumatique; chute de cause indéterminée chez les patient-e-s de plus de 65 ans; risque anamnestique accru de fracture chez les patient-e-s de plus de 65 ans.
  2. Patient-e-s souffrant ou suspecté-e-s de souffrir d’une maladie affectant le métabolisme de la vitamine D ou son absorption soit : maladie rénale, y compris urolithiase; trouble de la parathormone, de la calcémie et/ou de la phosphatémie; maladies gastro-intestinales; syndromes de la malabsorption et maladies hépatiques.
  3. Patient-e-s prenant des médicaments qui influencent le métabolisme de la vitamine D ou son absorption.

Lors d’un suivi du taux de vitamine D dans le cadre d’un des cas listés ci-dessus, l’analyse peut-être facturée au maximum une fois tous les 3 mois. Une justification clinique est nécessaire pour la prise en charge par l’assurance maladie. En l’absence d’indication du caractère clinique, c’est le dépistage non remboursé qui sera appliqué par défaut.

En résumé, seuls les cas de maladie, avérés ou soupçonnée, due à une carence en vitamine D donneront droit au remboursement. Les analyses préventives seront donc plus clairement exclues qu’auparavant. La fréquence des analyses de contrôle et de suivi diminuera également. Le Réseau Delta se bat depuis des années avec les médecins à l’amélioration de la prescription au travers des cercle de qualité. Nous devons continuer à travailler pour améliorer nos pratiques et limiter à l’avenir tout type d’ingérence dans nos pratiques.